Montag, 25. April 2022
SOCIÉTÉ JEAN-JACQUES ROUSSEAU GENÈVE <> Lettre à Monsieur Peter August Helm Eberbach <> "La nature de la guerre" <> https://web.archive.org/web/20091122011259/http://www.polygraphicum.de/rousseau%20und%20voltaire.html
SJJR GENÈVE
Lettre à Monsieur Peter August Helm Eberbach
https://web.archive.org/web/20091122011259/http://www.polygraphicum.de/rousseau%20und%20voltaire.html
"La nature de la guerre"
Face à la situation ukrainienne, la Société J.-J. Rousseau et la Maison de Rousseau et de la Littérature organisent une table ronde consacrée à «La nature de la guerre».
Le diplomate suisse Yves Rossier, les écrivaines Catherine Lovey et Marina Skalova, ainsi que le romancier Sacha Filipenko tenteront de réfléchir ensemble à ces événements tragiques (modération: Fabrice Brandli). Cette rencontre s’inscrit dans le cycle «Rousseau et la Nature».
Maison de Rousseau et de la Littérature (40, Grand-Rue 1204 Genève)
Mardi 5 avril 2022, 19h
Réservation : https://m-r-l.ch/evenements/la-nature-de-la-guerre
Rousseau et le projet de paix perpétuelle
Lorsqu’il commente le Projet de paix perpétuelle de l’abbé de Saint-Pierre en faveur de la régulation juridique des différends entre les Etats européens, Rousseau rend hommage à l’ambition pacificatrice de l’auteur : si le « projet demeure sans exécution, ce n’est donc pas qu’il soit chimérique ; c’est que les hommes sont insensés, et que c’est une sorte de folie d’être sage au milieu des fous ». Pour Rousseau, le désir de gloire et de puissance des princes, parce qu’il l’emporte sur tous les arguments rationnels au profit de la paix, est incompatible avec l’intérêt public et le bonheur des peuples. La politique des rois ne vise qu’à « étendre leur domination au-dehors et la rendre plus absolue au-dedans ». Esprit de conquête et despotisme marchent de concert, Sans la critique radicale de l’institution du pouvoir politique, la paix demeure bel et bien un horizon utopique. Rousseau nous rappelle alors que la question du contrat social doit précéder le débat sur la société des nations comme condition d’une paix ferme et durable.
À 18h00 au Café littéraire de la MRL, l'écrivain biélorusse Sacha Filipenko dédicace en avant-première son roman Un fils perdu qui paraît aux Éditions Noir sur blanc le 7 avril 2022.
Sacha Filipenko
Né à Minsk en 1984, Filipenko est un écrivain biélorusse d’expression russe. Après une formation en musique classique, il étudie la littérature à Saint-Pétersbourg. Il travaille comme journaliste et scénariste, notamment pour la chaîne de télévision indépendante Dojd’. Un fils perdu est son troisième roman publié en français, après Croix rouges et La Traque. Dans ses ouvrages, la fiction interroge la violence des régimes soviétique et post-soviétique, les rouages de la terreur et leurs conséquences sur les êtres qui y sont confrontés.
Catherine Lovey
Née en 1967, Catherine Lovey est licenciée de l’Institut universitaire de hautes études internationales de Genève (actuel Graduate Institute), journaliste, écrivaine et grande spécialiste de l’est-européen, elle signe en 2010, Un roman russe et drôle (Editions Zoé) qui s’arrête sur la figure de l’oligarque Mikhaïl Khodorkovski. En 2013 , elle tient dans Le Temps, une chronique consacrée à la Russie. Son expérience de chroniqueuse se réitère en 2015 par une série de récits sur la vie quotidienne en Sibérie.
Yves Rossier
Né en 1960, Yves Rossier est diplomate. De 2012 à 2015, il occupe les fonctions de secrétaire d'État de la Direction politique du DFAE. Il est notamment chargé des négociations avec l'Union européenne. En octobre 2016, il est nommé ambassadeur de Suisse en Russie. Il prend ses fonctions en février 2017 et les exerce jusqu'à la fin 2020.
Marina Skalova
Née en 1988 à Moscou, elle émigre en France avec ses parents, avant de déménager en Allemagne. Elle s’installe en Suisse en 2013, où elle termine un cursus en arts à la Haute école des Arts de Berne. Bien que sa langue maternelle soit le russe, ses langues d'écriture sont le français et plus occasionnellement, l'allemand. Son premier livre, Atemnot (Souffle court) paru chez Cheyne éditeur en 2016, reçoit le Prix de la Vocation en Poésie. Elle écrit la pièce de théâtre La chute des comètes et des cosmonautes (L’Arche, 2019), créée au POCHE/GVE à Genève en février 2019.
À lire
Sacha Filipenko
Un fils perdu, Noir sur blanc, 2022. (à paraître en avril)
Croix rouges, Éditions des Syrtes, 2020.
La Traque, Éditions des Syrtes, 2020.
Catherine Lovey
Un roman russe et drôle, Éditions Zoé, 2010.
Chroniques russes, 2013.
Chroniques russes, 2015.
Marina Skalova
Silences d'exils, avec Nadège Abadie, Éditions d’en bas, 2020.
La chute des comètes et des cosmonautes, L’Arche, 2019.
Atemnot (Souffle court), Cheyne éditeur, 2016.
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